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Gestion du Fret terrestre : "Et si les camions disposaient de leurs propres GPS… "

« Discuter des multiples opportunités qu’offre le port en eau profonde de Kribi mais aussi des couacs qui ralentissent le post acheminement des marchandises importées vers l’hinterland ». C’est en ces termes qu’Idriss YOUSSOUF BOY, Consul Général du Tchad à Douala a décliné l’objet de sa visite de travail au Port Autonome de Kribi (PAK). C’était le 24 février dernier.

 

 

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Main tendue de la CCAA au PAK : L'aéroport de Kribi

       Paule ASSOUMOU KOKI   reçue en audience jeudi 25 février dernier au Port Autonome de Kribi, pour tracer les pistes d’une infrastructure aéroportuaire moderne dans la ville.

       DÉVELOPPEMENT DE L’AÉROPORT DE KRIBI Main tendue de la CCAA au PAK

Patrice MELOM, le Directeur Général du Port Autonome de Kribi (PAK) a reçu ce jeudi en audience son homologue Directeur Général de l’Autorité Aéronautique Civile du Cameroun (CCAA). Mme Paule ASSOUMOU KOKI dit être venue présenter l’aérodrome de Kribi, un espace de 125 ha de terre, sis au quartier Pongo Aviation, constitué essentiellement d’une piste d’atterrissage en latérite, pouvant accueillir de petits engins de type MA 60. La DG de l’Autorité Aéronautique souhaite que les autorités administratives et municipales locales, mais aussi les grandes entreprises à l’instar du PAK conjuguent leurs efforts aux côtés de la CCAA, afin d’étendre la superficie aéroportuaire actuelle à 300 ha ; qu’une clôture soit érigée autour de cette assiette foncière pour la sécuriser en vue d’y développer un aéroport secondaire.

Au PAK spécifiquement, Mme KOKI lorgne au moins 600 ha de terre sur le site du projet de la ville nouvelle, dans la perspective d’y construire un véritable aéroport moderne à Kribi. En face, Patrice MELOM a assuré son hôte qu’un aéroport est aujourd’hui nécessaire à Kribi, ne serait-ce que le minimum pour faire atterrir un avion. Il serait donc important selon lui de réhabiliter le site existant, en attendant de faire mieux. Patrice MELOM explique par ailleurs que le schéma d’aménagement national prévoit la construction d’un aéroport dans la zone de Kribi, bien que le site exact ne soit pas encore clairement défini.

Saluant la vision futuriste et l’approche concertée de l’Autorité aéronautique, le PAK a souhaité qu’un état des lieux de l’infrastructure actuelle soit déjà fait et les besoins exacts partagés. Aussi, une étude préalable a-t-elle été recommandée, question d’apprécier les flux éventuels de passagers et de frets. Par ailleurs, au regard du projet de zone économique en gestation dans la zone portuaire de Kribi, il serait intéressant, selon les uns et les autres, d’ouvrir des discussions au niveau du Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement de Territoire (MINEPAT), pour germer l’idée de construction sur site d’un aéroport en mode Partenariat Public/Privé (PPP) ou simplement ouvrir le capital de cet aéroport à d’autres investisseurs. Plusieurs pistes de réflexion ainsi abordées, pour que décolle un véritable projet d’aéroport moderne à Kribi. Le PAK et la CCAA ont d’ores et déjà convenu de poursuive les tentatives d’atterrissage au travers d’un groupe de travail dédié, à mettre en place incessamment. 

 

 


Directeur Général de la CCAA. Mme Paule ASSOUMOU KOKI

 

 

          Mme le Directeur Général, beaucoup seraient surpris de savoir qu’il existe un aéroport à Kribi…

Il ne s’agit pas exactement d’un aéroport mais d’un aérodrome. En aviation on a ces deux types de structures. Le minimum c’est qu’il y ait une piste pour qu’un avion puisse atterrir. Dès que ce minimum est garanti, on parle d’aérodrome. Quand en plus il y a un bâtiment qui accueille des passagers et des infrastructures supplémentaires, ça devient un aéroport. On n’y est pas encore à Kribi. Là on a juste une piste, en latérite d’ailleurs, mais qui peut accueillir des avions et c’est toujours très utile d’avoir ce minimum infrastructurel. Il n’est pas rare que des engins se posent à Kribi mais nous souhaitons qu’il y en ait un peu plus. Et comme on dit en affaires, si on augmente l’offre, la demande s’augmente également. C’est dire que si les gens, notamment les opérateurs économiques et les touristes d’un certain standing savent qu’un aérodrome existe à Kribi et qu’il fonctionne, ils le solliciteraient certainement un peu plus.

     Quel est l’objectif visé par votre visite de travail à cet aérodrome de Kribi ?

    Nous venions faire un état des lieux et voir comment améliorer cet aérodrome pour que davantage d’avions puissent arriver sur Kribi. Mais il est aussi question de discuter avec les autorités locales pour de meilleures perspectives. Voir dans quelle mesure on pourrait développer un aéroport plus moderne dans cette ville qui a du potentiel et de belles perspectives économiques et touristiques. Bref, c’est dans une vision prospective que nous sommes venus à Kribi. Car c’est également la mission de l’Autorité aéronautique civile de préparer des plans de développement pour l’aviation. Il ne s’agit donc pas de construire quelque chose tout de suite, mais déjà 
penser le projet. Qu’est-ce qu’on veut et qu’est-ce qu’on peut faire à Kribi ?

 

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